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PORTRAITS 

Les portraits possèdent une place particulière dans l’œuvre d’Ekaterina Igorevna. Le processus requiert patience et minutie. Louis Edmond Duranty, écrivain et ami intime d’Edgar Degas, a dit que « pour que l’artiste puisse trouver sa place dans un avenir, il faut qu’il suive le progrès et les découvertes scientifiques. »

Cette idée convient parfaitement à la broderie : la broderie doit suivre le progrès afin de trouver sa place dans un avenir. Elle doit coexister avec le progrès. C’est pourquoi j’utilise un logiciel qui m’aide à créer des grilles avec des numéros de couleurs exactes afin que je puisse représenter toutes les nuances et toutes les ombres dans mes portraits réalistes. 

Les portraits signés Ekaterina Igorevna montre une évolution dans le temps. Du premier, Cosaque, schématisé à partir d’une photo de Natalia Ivanova, connue pour son projet Les Origines de la beauté, jusqu’à Princesse XXX, œuvre en hommage aux femmes de l’ombre, en passant par La plus belle pour moi, portrait plus intimiste, Ekaterina Igorevna offre des œuvres allant du figuratif à l’abstrait, voire les deux, comme le portrait de Brigitte Bardot qui, pour la première fois, mêle portrait réaliste et brodème.

A noter que les portraits de la maire de Paris, Anne Hidalgo (2018), du réalisateur Oleg Sentsov (2019) et de la légende du cinéma français, Brigitte Bardot (2020) font partie, désormais des Collections privées ou fondations des modèles.

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